Les troubles musculaires chez le cheval sont divers par leurs natures et leurs origines. Les problèmes musculaires du cheval ont plusieurs degrés de gravité, qui peuvent aller d’une simple inflammation jusqu’à la dégénérescence des cellules musculaires.
Les myopathies peuvent être présentes à la naissance ou se produire en raison de déséquilibres nutritionnels, d’exercice, de blessures ou de l’ingestion d’une substance toxique. En effet, l’alimentation peut jouer un rôle au niveau des muscles du cheval. Découvrons ensemble quels sont les troubles musculaires liés à l’alimentation du cheval.
Les différents troubles musculaires liés à l’alimentation du cheval
Chez le cheval, on observe trois myopathies liées à l’alimentation :
– Les myosites d’épuisement : Elles se caractérisent par un épuisement des réserves en glycogène musculaire, une forte déshydratation et de graves déséquilibres électrolytiques.
Elles sont observées chez les chevaux d’endurance, plus particulièrement dans des climats très chauds ou chez les chevaux insuffisamment entrainés. Les signes sont l’apparition de douleurs musculaires, de crampes, de faiblesses musculaires et de difficultés respiratoires. Elles sont causées par un sous-abreuvement chronique, un excès de calcium, un déficit en magnésium et des déficiences en sodium.
– La rhabdomyolyse est connue sous plusieurs noms : « coup de sang », « azoturie », « myosite suraiguë », ou même la « maladie du lundi matin ». La rhabdomyolyse est une hyper-accumulation intramusculaire d’acide lactique, qui est le résultat de l’utilisation du glycogène sans oxygène quand le travail du cheval est trop intense et trop prolongé.
Cette pathologie touche les chevaux qui ont une suralimentation céréalière, un travail trop brutal, trop intense et trop soutenu. Les signes de la rhabdomyolyse varient d’un simple raideur le lendemain d’un travail intense (ex : course) à l’impossibilité totale de déplacement voire le décès du cheval.
– La maladie du muscle blanc du poulain est caractérisée par une raideur de la démarche, des troubles cardiorespiratoires et de la mort.
Les causes de ces troubles musculaires
Un déséquilibre aliment et/ou exercice
Ceci est la cause majeure des myosites chez le cheval. Le programme alimentaire apporte les nutriments dont votre cheval a besoin (énergie, protéine, minéraux…). Tous ses nutriments doivent être dépensés par le cheval lors de l’exercice, mais dans le cas d’une libération trop importante, trop vite, les substances de dégradation des nutriments, qui peuvent être toxiques, s’accumulent dans le muscle. Il est donc primordial de bien adapter le programme alimentaire en fonction de votre fourrage et du niveau de travail de votre cheval.
Un exercice intense suivi par des jours de repos
Similaire aux déséquilibres aliment/exercice, même un programme alimentaire bien adapté pour le cheval au travail doit être revu lors des jours de repos. Le coup de sang est notamment favorisé chez les chevaux qui ont une suralimentation céréalière, un travail trop brutal, trop intense et trop soutenu après une période de repos plus ou moins longue. Il est conseillé d’adapter le programme alimentaire en fonction des phases de repos et du planning du travail de votre cheval.
Un exercice trop long et trop intense
Dans ce cas, il est moins question d’une ration déséquilibrée mais plutôt d’un surmenage musculaire. Un exercice trop long et trop intense peut causer un sous-abreuvement chronique, un excès de calcium, un déficit en magnésium et des déficiences en sodium. Afin de prévenir ce type de trouble musculaire, il est recommandé de fournir pendant et après les épreuves d’endurance, ou d’autres activités où le cheval transpire abondamment, des solutions sucrées et réhydratantes qui sont formulées pour prendre en compte les pertes dans la sueur.
Des carences alimentaires
Chez le poulain, une ration bien adaptée est primordiale pour une croissance harmonieuse et pour préparer son avenir sportif. La maladie du muscle blanc est causée par une carence en sélénium et est aggravée par la déficience en vitamine E. Ces carences induisent une fragilisation des fibres musculaires, une altération des mitochondries (les usines cellulaires qui produisent l’énergie) et peut inhiber des enzymes qui ont des actions nécessaires pour la récupération d’énergie des nutriments.
Ce blocage du métabolisme musculaire, plus la libération des enzymes responsables de la destruction des cellules, peut conduire à la dégénérescence musculaire chez le poulain. Il faut donc fournir une ration avec un niveau de sélénium adapté (trop de sélénium peut conduire à d’autres soucis) et des antioxydants.
Une prédisposition génétique
Il y a certaines races de chevaux qui sont prédisposées aux myosites, notamment les trotteurs, les AQPS et les pur-sang. Même avec une gestion la plus juste possible (alimentation adaptée, exercice quotidien équilibré, …) ces chevaux seront quand même sujets à des myosites. Souvent de faible gravité car très surveillées, mais tout de même capables parfois d’entraîner des périodes de repos et des soins appropriés.
Conclusion
Pour prévenir les troubles musculaires liés à l’alimentation du cheval, il est nécessaire de mettre en place un programme alimentaire pour vos chevaux. En effet, un programme alimentaire adapté à votre cheval permettra de répondre à tous ces besoins tout en prévenant ces pathologies. N’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller technique ou vétérinaire pour établir une ration alimentaire pour votre cheval.
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