Les concours peuvent constituer un facteur de stress non seulement pour le/la cavalier.e, mais aussi pour le cheval sportif. Le seuil de stress varie d’un animal à l’autre en fonction de son tempérament, ses expériences et peut avoir des impacts sur l’état physique, émotionnel et physiologique du cheval.
Quelles sont les situations qui génère du stress pour votre cheval ?
La compétition est une situation qui stresse beaucoup le cheval sportif, de même que chaque activité qui demande au cheval des efforts, qu’ils soient physiques ou psychologiques.
Autre que la compétition, votre cheval peut être stressé par plusieurs situations différentes. Le cheval est un animal qui n’aime pas quand on le sort de sa routine. Ainsi, les déplacements, les changements d’écuries, d’environnement ou même d’aliment peut provoquer du stress chez votre cheval. Tout ce qui est nouveau pour le cheval est source de stress.
L’activité physique aussi peut occasionner un stress physiologique (digestion, problème musculaire, transpiration…).
Quels sont les signes de stress chez le cheval ?
Le niveau de stress chez le cheval sportif est difficile à chiffrer, mais les signes sont faciles à repérer. Ils peuvent se classer en trois groupes :
– Les troubles du comportement : En tant que cavalier, les premiers signes notés sont souvent comportementaux avec un manque de concentration, des « tics » ou bien une agressivité inhabituelle. L’expression des vices (tic à l’appui, mastication du bois ou les coups de pied dans les murs) peuvent aussi être un indicateur de stress chez votre cheval.
– Les troubles digestifs : Autre que les changements comportementaux de votre cheval liés au stress, il y a aussi des perturbations au niveau de l’organisme. Le stress peut déranger l’appétit et la digestion, qui peut induire une « dysnutrition » générale, avec des effets néfastes sur le système digestif, l’immunitaire et hormonale, les muscles et l’aptitude sportive générale. Cela peut être visible par des crottins mous et malodorants ou des signes d’ulcères par exemple.
– Les blessures : Enfin, il y a également les blessures physiques que le cheval peut s’infliger lui-même. En effet, le cheval stressé peut avoir des réactions imprévisibles et dangereuses en cas de peur incontrôlable.
Comment gérer le stress de votre cheval ?
Pour prévenir le stress chez le cheval, il est important d’éviter au maximum les situations susceptibles de le perturber. Ceci passe par une meilleure gestion des transports, de sa vie à l’écurie et de son alimentation. Tous ces risques seront limités si le cheval se sent bien dans son environnement. Vous pouvez appliquer les mesures très simples, comme réduire la fréquence des transports, sortir votre cheval au paddock, protéger des grandes variations de températures, éviter l’ennui et équilibrer au mieux sa ration (aliment précuit ou cuit, probiotique, anti-oxydant, électrolytes, hépato protecteur…).
Si vous devez déplacer votre cheval pour vous rendre en compétition, n’hésitez pas à prendre le temps de rassurer votre cheval en le préparant et en le mettant au calme avant chaque nouvel évènement.
Certains compléments nutritionnels pour chevaux sportifs peuvent aider l’animal à se sentir mieux lors de situations stressantes. Ils se choisissent en fonction des objectifs que vous vous êtes fixés et de la problématique liée à votre cheval. Vous pouvez retrouver toute notre gamme BY CASALYS sur notre site internet.
Lors de chaque situation inédite, il est impératif de bien observer votre cheval pour savoir comment il ressent les choses. Le meilleur réflexe est d’anticiper en préparant votre cheval ou en utilisant des compléments nutritionnels pour gérer au mieux le stress de l’animal.